La tarte au maroilles : un grand classique du Nord

La France a sans doute l’un des patrimoines  gastronomiques les plus fournis au monde. Elle le doit en grande partie aux fermiers. Du bon lait frais pour du bon fromage, ils en avaient le génie. Ce que vous allez découvrir à travers cet article est un vrai délice qui a résisté au temps et qui continue de faire parler de lui. Allons ensemble à la rencontre de l’héroïne qui, de Louis IV à nos jours continue de susciter et de satisfaire l’appétit des gourmets. C’est bien de la tarte au maroilles qu’il s’agit.

Aux origines de maroilles et de sa tarte 

Bienvenue en Thiérache !  Le maroilles provient d’un fromage plus ancien, fabriqué dès le VIIe siècle par les moines de l’abbaye de Maroilles, alors appelé le craquegnon. C’est à partir du Xe siècle que l’évêque de Cambrai suggère aux moines d’allonger l’affinage de ce fromage qui deviendra alors le maroilles.

La tarte au maroilles, encore appelée flamiche au maroilles, est une spécialité culinaire de Thiérache et de l’Avesnois. Cette légende culinaire du Nord a la particularité d’être délicieuse, de se manger autant en entrée qu’en plat principal, chaud ou froid, en pique-nique. Cette tarte est facile à faire et se décline en de nombreuses versions.

Comment préparer de la tarte au maroilles ? 

Même si la tarte au maroilles est accessible un peu partout comme dans le Restaurant la pâte brisée de Lille, sachez que vous pouvez la préparer cher vous. Tenez ! Voici une recette qui vous aiderait si jamais l’aventure vous tentait.

Les ingrédients 

Pour cuisiner une flamiche au maroilles pour 8 personnes en entrée ou pour 4 personnes en plat principal, il vous faut :

  • 250 g de farine
  • 20 g de beurre
  • 1 tasse de lait tiède
  • 10 g de levure de boulanger
  • 1 œuf
  • 1 pincée de sel
  • 500 g de maroilles
  • 3 cuillérées à soupe de crème fraîche épaisse

La préparation

Pour réussir la préparation, il faut :

  • faire lever la levure dans le lait tiède, puis déposer dans un saladier la farine
  • dans ce saladier, creuser une fontaine au milieu, verser dans le trou le beurre fondu, le lait et la levure, l’œuf et le sel, mélanger le tout.

Vous obtenez une belle pâte lisse. Maintenant, il faut :

  • étaler  la pâte dans une tourtière, laisser monter une heure à température ambiante
  • couper le maroilles en fines lamelles
  • tapisser la tarte avec toutes ces lamelles et les recouvrir de crème fraîche
  • mettre au four 45 minutes à 180 °C.

Surveiller la cuisson, la flamiche au maroilles doit être bien dorée.

Une fois votre tarte obtenue, servez chaud avec une salade de laitue assaisonnée ou une salade d’endive.

Anecdotes 

Le grand cinéaste Dany Boon a fait du maroilles l’icône des fromages de sa région dans son film «Bienvenue chez les ch’tis». Et ce n’est pas tout. En 1960, Nikita Khrouchtchev, alors chef d’État de l’URSS de passage à Lille, apprécia tellement ce fromage qu’il s’en fit livrer au Kremlin, selon la légende. 

Notre recette de soupe champenoise

Une idée de boisson simple pour relever vos instants de bonheur, au cours d’une petite fête en famille ou d’une chaude journée estivale ? Nous vous proposons la soupe champenoise. C’est un apéritif de Champagne composé de citron, de Cointreau, de sucre de canne liquide. À ces ingrédients, on ajoute du vin de champagne ou du mousseux. C’est une recette du niveau de marmiton. L’accord original se fait avec des framboises, de l’ananas, du melon, du sirop de grenadine… Mais comme tout cocktail, la soupe champenoise a plusieurs variantes. Il peut être décliné avec des fruits : liqueurs de fruits, sirop de fruits ou autre.

Découvrez notre recette de soupe champenoise.

Ingrédients

Pour 8 personnes, il vous faut réunir :

  • 100 cl de vin de champagne
  • 14 cl de citron vert
  • 14 cl de Cointreau
  • 7 cl de sucre de canne.

Préparation

Pour réaliser la soupe champenoise, il faut :

  • au préalable, mettre tous les ingrédients au frais pendant 1 heure de temps
  • mettre les ingrédients (citron, Cointrau, sucre de canne) dans un saladier et mélanger le tout
  • à l’heure de servir, ajouter le vin de champagne.

Comment varier la soupe champenoise ?

Pour apporter un brin d’exotisme ou une touche particulière à la soupe champenoise, laissez libre cours à votre imagination et votre sens de créativité.  Vous pouvez remplacer le vin de champagne par du mousseux. Ce n’est donc pas parce qu’il s’agit de la soupe de Champagne qu’il  faut s’empêcher d’innover et se cramponner au Champagne. Vous pouvez bel et bien substituer cette boisson par une autre. Un crément d’Alsace ou une blanquette de Limoux peut faire l’affaire. C’est vous qui décidez de ce avec quoi vous allez varier votre soupe champenoise.

Par ailleurs, les variations dépendent de la quantité de tel ou tel autre ingrédient que l’on emploie pour la composition du cocktail. Par exemple, certains ajoutent à la soupe quelques petits centilitres de Curraço à la place du Cointreau. Si vous voulez faire plus original, pourquoi ne pas tenter les fraises ? Alors, vous ajoutez ces dernières au cocktail une douzaine d’heures avant de le servir. Le goût n’en sera que plus savoureux. Les litchis ne sont pas non plus à négliger si vous voulez surprendre vos amis ou invités. Dans ce cas, ces superbes petits fruits prennent la place du Cointreau et à eux s’ajoute du Soho. Osez varier votre soupe champenoise !

Il est toujours bien de servir ce divin breuvage frais mais il serait plus délicieux sans glaçons !

À votre santé !

Cuisson du Rosbeef : Nos repères pour une cuisson parfaite

En gastronomie, quoi de meilleur que la réussite de la recette de ses plats préférés ? Vous connaissez sûrement le rosbeef ou rosbif et vous en avez consommé plusieurs fois, n’est pas ? Ce plat est apprécié par beaucoup de personnes. Cependant, la cuisson du rosbeef constitue pour certains le grand problème qui les empêche d’en consommer régulièrement. Voici les meilleurs repères pour réussir une cuisson parfaite de votre rosbeef.

Comment se présente le rosbeef ?

Roast-beef en anglais et « rosbif » en français, le rosbeef est de la viande de bœuf rôti à feu vif, de manière à ce que l’extérieur soit croustillant et que l’intérieur reste tendre. La cuisson consiste à griller ou à dorer de la viande de bœuf de façon à obtenir des filets de viande croustillants, non carbonisés et surtout tendres. Il faut comprendre que le rosbeef ne doit plus contenir de l’eau après cuisson ; il doit être moelleux. Il doit également libérer l’arôme d’une viande cuite non carbonisée et avoir la saveur délicieuse recherchée par les consommateurs. Découvrons comment obtenir un bon rôti de bœuf.

Points clés à prendre en compte

Pour obtenir du rosbif, vous avez besoin de la viande de bœuf d’au moins 500g, du sel, de l’ail, du poivron et du beurre ramolli. Vous avez également besoin d’une planche, d’un couteau bien aiguisé et d’un four.

  1. Le poids de la viande

Le poids de la viande de bœuf à rôtir est en lien avec le temps de cuisson. L’eau occupe une grande partie du poids d’une viande. Il faudra donc beaucoup de temps pour faire partir cette eau et obtenir de la viande croustillante. Cuire une viande de 750 g durera environ 22 minutes alors que la cuisson d’un rosbeef de 1 kg prendra une trentaine de minutes. Vous devez donc impérativement effectuer le salage sec. Cela consiste à dorer la viande dans du sel pour faire échapper une partie de l’eau contenue dans la viande. Ainsi, le temps de cuisson est quelque peu écourté.

  1. La température de cuisson

Le second point à prendre en compte pour bien cuire un rosbeef est la température de cuisson ou l’intensité du feu de cuisson. Il est préférable d’avoir un four en bon état afin d’éviter la carbonisation de votre rôti. Vous devez préchauffer votre four autour de 215 à 225 °C après avoir passé du beurre sur la feuille d’aluminium disposée à l’intérieur. Ensuite, vous y déposez votre viande et enclenchez la cuisson. Vous retournez de temps en temps la viande en vérifiant le temps de cuisson. En cas d’utilisation de cocotte, vous devriez d’abord passer du sel et du beurre sur toute la viande avant de le mettre sur le grillage. Vous devez au début l’asperger de jus de citron.

Rôti de bœuf : cuisson réussie ou ratée ?

Lorsque vous respectez ces deux points-clés, vous remarquerez que votre rosbeef est moelleux. Cela signifie que votre cuisson est réussie. Si le rosbeef présente un aspect dur, alors sachez que la cuisson n’est pas très bien réussie. Le temps de cuisson a été trop long.

Un autre moyen de vérifier les résultats de cuisson est d’utiliser un thermomètre pour mesurer la température au cœur du rôti de bœuf. Le thermomètre vous marquera 60 °C pour une cuisson à point et environ 55 °C pour une cuisson saignante.

Maintenant, vous n’allez plus vous casser les neurones pour savoir comment cuire un rosbif. Vous avez désormais une recette facile et rapide à réaliser.

Comment préparer une Croziflette ?

Vous cherchez une excellente idée de recette pour les grands appétits ? Nous en avons une pour vous. Elle s’appelle la croziflette !

Qu’est-ce que la croziflette ?

Pour votre culture générale, nous tenons à rappeler que la Croziflette est un plat originaire de la Savoie en France. Elle est très proche de la tartiflette. La différence principale est l’utilisation de crozets (pâtes savoyardes à base de sarrasin et coupées en petits carrés) au lieu de la pomme de terre pour la tartiflette. Comme cette dernière, la croziflette est composée de jambon cru de Savoie ou de lardon, de reblochon et d’oignon (source : meli-melo-en-cuisine.com)

Les ingrédients pour préparer la croziflette

La recette de la croziflette est simple. Pour préparer cet excellent plat, il vous faut :

  • 100 g de crozets natures (mais il en existe au sarrasin ou aux 3 céréales)
  • 20 cl de crème liquide entière
  • 25 cl de lait demi-écrémé
  • quelques tours de poivre du moulin
  • 1 pincée de sel
  • 1 gousse d’ail
  • 1 gros oignon
  • 150 g de poitrine de porc sans os
  • 100 à 150 g de reblochon au lait cru.

(source : pucebleue-jenreprendraibienunbout.blogspot.com)

Préparation de la croziflette

Entrons maintenant dans la phase la plus intéressante qui est celle de la préparation. Pour ce faire, il faut :

  • préchauffer le four à 180 °C
  • verser le lait et la crème dans une casserole
  • ajouter du sel, quelques tours de poivre du moulin et la gousse d’ail épluchée, dégermée et pressée au presse-ail 
  • remuer
  • ajouter ensuite les crozets
  • placer sur feu doux et laisser cuire 6 minutes en remuant bien régulièrement.

Parallèlement, il faut :

  • dégraisser la poitrine de porc 
  • retirer la couenne si besoin et détailler en gros lardons ; les colorer à feu vif dans une poêle antiadhésive sans ajouter de matière grasse
  • éplucher et laver l’oignon ; le détailler en fines lamelles et les ajouter aux lardons.

Laisser au four et revenir quelques minutes après. Maintenant, il faut :

  • ajouter cette préparation aux crozets
  • bien remuer et poursuivre encore la cuisson 2 minutes
  • couper le reblochon en 2 ; réserver une moitié ; retirer la croûte de l’autre moitié et la détailler en petits cubes, puis les ajouter aux crozets.
  • remuer et poursuivre la cuisson encore 2 minutes sans cesser de remuer.

Cette préparation doit être versée dans un plat à gratin et placé au four pendant 20 minutes. Au bout de ce temps, ajouter l’autre moitié de reblochon réservé coupé à l’horizontal côté croûte sur le dessus. Poursuivre la cuisson 15 minutes encore.

Servir tout de suite avec une belle salade verte. Et voilà ! Votre croziflette est prête !

Très bonne dégustation à vous ! N’oubliez pas de nous inviter.